L’alambic armagnacais

        L’alambic fonctionne selon un cycle permanent. L’appareil est constitué de deux circuits, l’un pour le vin, l’autre pour l’eau-de-vie, qui s’interpénètrent dans le chauffe-vin et la colonne.

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         De la cuve (1), le vin remplit progressivement la colonne (chauffe-vin 4) puis se déverse par le col de cygne dans la colonne à plateau  (5); au contact de la chaudière, le vin se transforme en vapeur qui suit le trajet inverse : en remontant ces vapeurs traversent le vin , barbotant dans les plateaux (6), elles se chargent alors d’alcool et de la plupart des substances aromatiques. Puis elles s’échappent par le haut de la colonne et descendent dans le « réfrigérant » par un serpentin (3). Au contact du vin froid nouvellement arrivé par la cuve, la vapeur se condense dans le serpentin tandis que le vin se réchauffe progressivement pendant son ascension. L’Armagnac qui sort de l’alambic (7) est incolore ; il titre entre 52° et 60°maximum. Plein de fougue, il est déjà d’une grande richesse aromatique.